Ma vie est un conte de fées et je l’échangerais pas contre deux barils de lessive

Publié le par izaopolo

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Aujourd’hui, c’était mercredi. Jour où je ne travaille pas, depuis la rentrée scolaire de janvier.

D’humeur évidemment badine (c’est ma caractéristique essentielle), je suis allée faire du shopping sous la pluie (ben oui, on est à São Paulo). Oui, du shopping, j’avais décidé de faire la fille (je crois que c’est la première fois que j’achète des vêtements à São Paulo, depuis le 29 juillet 2011), alors j’ai fait la paulistana et j’ai désormais, comme tout le monde, un caleçon qui sous des cieux européens servirait de pyjama mais qui, ici, sert de vêtement. (Ou alors je ne rencontre dans le metrô que des gens qui se sont enfuis de l ‘hôpital en pyjama et, bête que je suis, je crois que ce sont des gens qui se sont habillés pour aller travailler.

Comme je réussissais fort bien à marcher dans la rue, à dire des choses à peu près normales, tout ça, j’ai continué mon shopping.

 

Bon, comme je ne suis pas très très en fonds (« en », j’ai dit), j’ai fait très attention. Par exemple quand je voyais bien qu’il n’y avait que des Converses bleues ou rouges je disais bonjour je voudrais des Converses orange. Comme ça j’ai fait pas mal d’économies.

J’ai quand même acheté des choses, j’avoue : un tee-shirt noir à 2 euros, dont je me demande bien si c’est lui que j’ai pris et non pas la toile d’araignée qui devait traîner dans la vitrine, un autre tee-shirt noir, un pull noir et des chaussettes orange à pompons roses, assorties à mon appartement Veuve Cliquot.

 

Et des havaïanas, inutile de le préciser, avec havaïanas écrit en doré, ça c’est pour mon rôle de Cendrillon à la kermesse de l’école, j’ai eu de la chance, c’est qas moi qui fait la citrouille.

 

Dans ma vie de conte de fées il y a eu aussi le rendez-vous chez le dentiste, je croyais que c’était fini, mais non où avais-je la tête, on est au pays des telenovelas alors j’y retourne le 29 juin.

 

Ah oui : une dernière folie dans ma vie hollywoodienne : je suis allée m’acheter des soupes qui valaient au moins trois paires de Converses chacune, ce qui signifie que j’aurai très bientôt des cendriers Andy Warhol que, non non non, je n’échangerai jamais contre deux barils de lessive.

 

(Et dire qu’il y a des gens qui passent leur vie à écrire A la recherche du temps perdu alors qu’ils auraient pu vivre d’authentiques aventures…)

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