Filles chaudes à São Paulo

Publié le par izaopolo

 

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Quand je ne prends pas l’avion pour m’occuper, je joue avec mon ordi, qui est en train de me transformer en dyslexique en raison des manipulations bizarres que je dois effectuer quand je veux récupérer des « p » pour mes textes.

De manière générale j’y passe beaucoup de temps, tant (tan-taaaan !!) le vide de mes jours est immense.

Et comme j’y passe beaucoup de temps, je me bricole des activités qui occupent les insomnies qui me servent de loisir.

Parmi ces activités inutiles et grignoteuses du temps perdu, il y a la consultation des statistiques de ces modestes pages électroniques.

Et parmi ces statistiques il y a « contenus ».

Et là, on peut, par exemple, voir quels mots-clés ont été entrés dans la cervelle d’un moteur de recherche quelconque par le geek en quête d’information qui a échoué sur izaÔ.

 

Ô malheureux qui naviguez sur les ondes virtuelles, comme vos déceptions doivent être cruelles !

 

Je pense en particulier à ceux qui ont demandé filles chaudes a sao paulo ou (je garde l’orthographe) bresillienne tres chaudes et Bing ! se retrouvent chez izaÔ en anorak dans ses murs froids.

Ou encore à ceux qui cherchent des renseignements concernant la hsbc, evi direction regionale ou usine d’helicopteres et échouent dans les méandres de l’âme de K. héros de Kafka, sans visage, broyé par un ennemi implacable : le Minotaure à tête d’administration brésilienne et corps d’administration française.

Je pense aussi au malheureux qui, peut-être au bord du suicide, a tapé la vie est un miracle et découvre juste le prix des cafetières au Salvador,  ce qui, à coup sûr, ne l’aidera pas à desserrer le nœud coulant qu’il porte déjà en cravate, son verre de strychnine à la main.

Ou encore au paresseux qui demande dissertation tu m’a donné ta boue et j’en ai fait de l’or et se retrouve avec le corrigé d’une rédaction de CM2 dont le sujet était racontez vos vacances de Noël.

 

Misère !

 

Sans compter les prochains amateurs de cuisses ouvertes qui vont se retrouver à la HSBC, dans une usine d’hélicoptères, chez Kafka ou au palais de Knossos juste parce que j’ai choisi le titre qui allait enfin faire décoller la « fréquentation » d’izaÔ.

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